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il y a 5 ans
Je m'en vais donc vous raconter ce qu'il en est réellement chez moi, et ce que je suis arrivée à bâtir après 17 années de mariage, mais surtout depuis 10 ans.
J'avais autrefois souscrit au mariage d'une façon naturelle et harmonieuse. L'habitude nous jouant des tours, mon « futur esclave », qui pour l'instant n'était que mon mari, prit l'initiative de vouloir me dominer. J'appris très vite qu'il ne saurait en être question.
Aussi, rapidement et pour notre plus grand bonheur, les rôles se sont inversés.
N'ayant aucune expérience, Internet n'existait pas, plusieurs lectures firent mon éducation, ainsi qu'une Maîtresse X. Mes premiers pas furent nonchalants et peu assurés. Malgré tout un soir, je le pris au dépourvu: rentrant de son travail, je lui demandai de se déshabiller et de rester là à m'attendre devant la porte d'entrée du jardin nu comme un ver.
Décidé à jouer le jeu, il ne dit rien, trop content de supposer la suite. Il resta là plus de deux heures, à éviter les quelques voitures et passants de la rue. A la nuit tombée, je lui ouvre le portail et voila que «monsieur» fait l'important et me reproche mon idée. Bien lui en a pris car immédiatement, je lui laissé le choix soit de poursuivre ou bien de revenir à la monotonie précédente.
Devinez la suite? Son ton et ses reproches, m'avaient suffisamment agacée, aussi je lui intimais l'ordre de ressortir dans la pénombre des lampadaires et de ne pas s'éloigner pour saisir sa chance lorsque j'aurai décidé de lui ouvrir le portail. Je l'avais à l'oeil grâce au visiophone, inquiet et attentif, mais quel régal de le voir tourmenté. Il resta là, le temps pour moi de bien mettre au point ma stratégie pour la soirée. Au signal, il ne se fit pas prier essayant de s'excuser.
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« Commence par embrasser mes pieds, nous allons définir ton nouvel art de vivre dans la maison.
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D'accord.
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NON, pas "d'accord", mais "bien Maîtresse". A partir de ce soir, je te veux soumis à mes ordres, à mes désirs, ou à mes caprices. Dans cette maison, dorénavant je commande. Je suis devenue ta Maîtresse.
Il accepta, plein d'entrain et de confiance dans sa nouvelle Maîtresse. Pour sa première nuit, je décidais de l'attacher. Il me guida de façon à ce qu'il lui soit impossible de changer de coté et donc de me frôler durant la nuit. Ainsi commença son sevrage qui dure encore et qui s'est considérablement aggravé. Pour lui, il n'est plus question de me toucher, il n'est là que pour mon plaisir, un jouet grandeur nature qui non seulement me satisfait dans ce domaine mais qui de plus a admis petit à petit de se transformer en soubrette une fois passé le pas de la porte. Pas de galipette pour mon esclave, et interdiction de se masturber. J'ai commencé par espacer ses traites physiologiques, à une par semaine pendant trois mois, puis je suis passée à une par mois et cela pendant plus de trois ans, l'affaire consistant à le purger à un moment inopportun, sans aucun préliminaire, uniquement pour voir si tout fonctionne, et à le faire rapidement pour déboucher la tuyauterie sans plaisir.
Actuellement, et donc depuis sept ans, je le trais deux fois dans l'année. Cette restriction reste le moyen psychologique le plus sûr pour maintenir un esclave sous son emprise.
Vous pouvez toujours lui promettre« dans six mois, pour ton anniversaire», l'espoir entretenu lui fait miroiter des merveilles. Toutefois, il faut penser à aboutir un jour. A chacune de le réaliser à sa façon. Pour ce qui me concerne, ce jour là est un jour faste, car j'adore lui faire
monter la pression et ne rien lui donner, le laisser là avec son envie, lui-même n'ayant pas le droit de se toucher. Parfois cela peut s'étaler sur deux jours, exhibition, cachot, privations multiples, pour enfin lui donner l'autorisation de se masturber de la main gauche, pour une éjaculation dont il lèchera le produit, ce qu'il a mis longtemps à faire sans menace ni punition.
Il porte tous les jours, été comme hiver, des bas coutures, avec soit un porte jarretelle ou une guêpière blanche les jours pairs, noire les jours impairs, et cela quelles que soient les circonstances. Il adore ça aussi pour qu'il ne soit pas trop fier, je lui fais porter certains jours des chemises légèrement translucides, et là je peux vous assurer qu'il ne fait pas le fier. Il faut le voir faire les courses, un fil devant, un fil derrière, aux aguets, sûr d'être démasqué, même après dix ans, il ne s'est pas habitué.
Le plus excitant c'est lorsque l'été, je lui fais porter un pantalon en lycra blanc, moulant à souhait son porte jarretelle et ses bas, que je le lâche dans une ville, lui donnant rendez-vous devant la mairie à une heure précise, sinon il rentre par ses propres moyens. Ces balades risquées, sont une récompense pour lui. J'ai en effet la chance d'avoir non seulement un esclave maso, mais en plus exhibitionniste. Je l'envoie donc régulièrement, s'acheter des dessous, bas et strings en dentelles au hasard de nos sorties.
En prenant goût au jeu, j'ai petit à petit corsé son rôle en le faisant passer de soubrette à esclave. A ses tenues de midinette, j'ai commencé par remplacer ses escarpins de dix centimètres, par des talons aiguilles aussi hauts à brides dans lesquelles j'ai fixé un petit cadenas, et le voila perché dès qu'il est à mon service, impossible de s'en défaire, impossible d'échapper aux regards des visiteurs, ce qui ne manqua pas d'arriver. Un fin tablier blanc finit à merveille sa tenue. Les années passaient, chacun dans son rôle, mais le sel et les nouveautés commençaient à manquer.
Episode 2
Les années passaient, chacun dans son rôle, mais le sel et les nouveautés commençaient à manquer. Un soir, je lui dis que j'avais organisé un repas pour mes amies de la salle de gym pour le samedi soir et qu'il devrait faire son office comme d'habitude.
J'étais sûre de sa réaction :
-il n'est pas possible de faire entrer des gens connus dans notre intimité
-bien sur que oui, tu peux te balader n'importe où en tenue de petit pédé, mais dès qu'il s'agit de me faire plaisir, tu fais le difficile."
L'après midi du samedi il fit les courses pour le repas du soir, prenant soin à ce que tout soit prêt pour vingt et une heures. Pensant que je n'oserais certainement pas franchir le pas. Hélas pour lui, elles arrivèrent comme convenu vers vingt heures.
« Va ouvrir, j'ai entendu sonner
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mais Maîtresse
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va vite, mes invitées vont attendre
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on avait décidé
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j'ai décidé le contraire pour mon bien
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non
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pardon
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non ce n'est pas possible
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si j'y vais, il va t'en cuire? »
Et le voila qui s'enfuit sur ses petits talons se cacher. Une fois tout le monde installé, je leur proposais de visiter la maison, s'ensuivi une partie de cache cache qui ne donna rien à mon grand étonnement. Il me fallut les mettre succinctement au courant de notre situation et je les invitai à découvrir où avait bien pu passer chou qui avait du s'enfermer quelque part. La partie ne dura pas longtemps, il ne pouvait passer à travers les mailles du filet. C'est Elsa qui le trouva se demandant ce que faisait un homme sous mon lit et quel «homme ». Je leur présentais le meilleur ami des femmes, dans sa petite tenue de soubrette en leur expliquant
sa situation et son rôle à mon service. Pas une ne voulu me croire. Il fallut l'extirper de sa cachette et après bien des simagrées, il se retrouva devant nous sur ses échasses, guêpière au vent, son petit sexe pendant de honte derrière son tablier blanc.
« Alors tu ne salues pas mes amies ? Mesdames, je vous présente mon esclave personnel qui est déjà à mon service depuis neuf ans et qui va bien se comporter maintenant.
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Tu nous l'avais caché !
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Ah non ! C'est lui qui a fui et dans ce cas, c'est Elsa qui décidera d'un gage.
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Ok
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Allons dans le salon prendre l'apéritif, il nous servira.
Là encore il hésitait, je lui expliquai que tout cela était fait pour rajouter un peu de sel à ma vie, du gros sel, mais que le piment viendrait plus tard.
Hésitation encore. Mon autorité était en jeu devant mes amies, saisissant au mur ma cravache, il compris qu'il n'y avait pas d'échappatoire, il allait devoir désormais composer avec deux nouvelles venues dans son entourage, qui auraient quasiment autant de pouvoir que moi. Pour le contraindre un peu plus, je l'affublais de son collier de chien et de bracelets aux poignets, reliant cou, poignets et chevilles par une chaîne suffisamment courte pour l'obliger à marcher tête basse.
L'apéritif fut enfin servi, nous discutions de choses et d'autres, pendant qu'il s'affairait en cuisine. C'est Elsa qui revint à la charge
« Quel gage pourrai-je bien lui donner ? Je n'ai pas l'habitude. Chez moi mon mari ne fait rien sauf? Je sais: il sortira les poubelles dans cet accoutrement, quand pensez-vous ?
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Pas mal, mais un peu trop gentil, il serait intéressant de tester son endurance durant la soirée.
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Oui attachons le jusqu'à notre retour. Le repas se terminait pendant que chou promenait son arrière train entre la table et la cuisine essayant de faire abstraction des commentaires et des diverses questions que cela soulevait quant à notre vie.
Elsa et Virginie étaient plutôt timides au départ, mais très vite elles prirent leurs marques vis-à-vis de chou. Je répondais naturellement que tout cela s'était fait avec le temps, mais qu'aujourd'hui, nous avions franchi un cap important pour moi et que cela me réservait un avenir encore plus épanoui. Toutes deux voulaient les secrets de ma réussite.
« Vouloir, c'est tout. Au début, j'ai eu quelques remords à le voir sous ma coupe, c'était un homme tout de même, je ne pouvais pas me résoudre à lui infliger des privations, à le dominer physiquement, à le rabaisser, mais de fil en aiguille en me faisant v i o l ence par moment, car le plus difficile quand on n'a pas l'habitude, c'est de tenir chaque jour, chaque seconde, la situation s'est stabilisée, je suis arrivée à le faire sans réfléchir, par routine. L'habitude de ne rien laisser passer, lui faire un programme journalier, un job à part entière mais qui une fois bien rodé, se fait sans réfléchir. Figurez vous tout de même que c'est moi qui touche son salaire. C'est la seule chose que je fais dans cette maison, gérer l'argent pour pouvoir vivre à ma façon.
Je l'adore, c'est ma chose tendre et douce parfois anxieuse comme ce soir, mais vous avez vu, un peu de doigté et tout rentre dans l'ordre. Le plus délicat reste de maintenir cette situation et pour cela il me faut trouver des idées nouvelles, d'où le repas de ce soir, car il ne faudrait pas laisser la routine s'installer ».
La soirée se poursuivit en ville, ayant laissé chou gérer la maison pendant que nous nous préparions. Mais avant de partir, il dut faire son gage et porter deux sacs poubelles au bout de la rue. Après son retour sans encombre mais avec une trouille bleue, il fut décidé de
l'attacher là où nous l'avions découvert, sous mon lit, poignets et chevilles écartelés entre les pieds du lit. A mon retour, il ne dormait toujours pas, tourmenté par ses muscles, mais d'un ton très doux je lui expliquai qu'il n'aurait pas du se rebiffer, aussi je le laissais là, pitoyable, et décidant que demain serait pour lui un jour nouveau.
Il y resta jusqu'à midi et depuis il ne fait plus d'histoire devant Elsa et Virginie. Cette étape passée, plus rien ne vint troubler la sérénité de notre couple, tout était bien huilé.
A lui le ménage, les courses, l'entretien du jardin qu'il fait admirablement bien, piscine, voitures, tout dépend de lui, ce qui ne lui laisse aucun répit,de six heures du matin à vingt trois heures ou plus si le repassage n'est pas fini, et tout cela évidemment en plus de son boulot. Mais comprenez bien qu'il était au départ consentant et que insensiblement les choses se sont aggravées et accumulées, mes objectifs ayant pris de l'ampleur.
Malgré tout, il me fallait innover et je décidais de lui faire trois percings aux endroits stratégiques.
Episode 3
Mon idée était toujours dans l'air, lui faire moi-même trois percings. Lors d'un week-end, je passai à l'action. Une fois ses corvées ménagères faites, je le s a n g lais sur la table basse du salon son torse totalement à ma merci, son sexe dressé de gourmandise. Il pensait avoir droit à une partie fine, et il n'a pas été déçu. Entièrement offert à mes doigts experts, me faisant totalement confiance, je finissais de le préparer en lui enfournant dans la bouche son propre string en dentelle maintenu par un bâillon, un deuxième venant clore sa vue, et pour finir je lui mis un casque stéréo sur les oreilles. Ne rien voir, ne rien entendre, ne pouvant parler ni bouger, incapable de savoir ce que je préparais, j'allais pouvoir exercer mes anciennes compétences sans qu'il soit capable de savoir ce que je préparais.
L'excitation me gagnait. Quant à lui, je le savais totalement docile, mais les choses changèrent quand pour le mettre en condition, j'emprisonnais ses tétons à l'aide de deux pinces crocodiles prolongées chacune par une cordelette passant par le lustre et sous tendue par un poids de 80 grammes. Un hurlement étouffé se fit entendre lors de chaque prise. Sous le balancement des poids il gigotait comme un cochon qu'on égorge. Un claquement de cravache sur les cuisses le rappela à l'ordre et au silence. Je le voyais faire des efforts pour se tenir tranquille, déjà la douleur lui était insupportable, pauvre chou.
Mais j'avais appris à rester insensible lors de nos séances, lui-même m'avait encouragée dans cette voie. Son appendice avait lui aussi rendu les armes. Flasque et inerte, je l'enserrai à l'aide d'une pince à cheveux dont les mords étroits eurent vire fait de pénétrer dans sa chair. Immédiatement le s a n g perla, mais cela l'empêcherait d'avoir une érection. La chaleur montait dans la pièce, il fallait que je me calme avant la suite et puis cela ne nuirait pas à la suite si je l'abandonnais quelques instants. Je le laissais là et sortis faire les deux courses qu'il ne pourrait faire aujourd'hui. Il était l'heure du repas lorsque je décidais de rentrer mais rien n'étant prêt, je décidais de manger au restaurant. Le calme était revenu dans ma tête, et je repensais à chou qui devait « languir ». Il était toujours là, Wagner en boucle devait lui arracher les oreilles, des larmes auréolaient le bâillon.
Il était hors du temps, stimulé par tous ses bouts. Je préparais mon petit matériel sans bruit, mais il ne pouvait m'entendre. Aiguilles, alcool et surtout les boucles en or massif qui allaient orner ses trois extrémités. En enlevant la première pince, son corps se raidit exagérément, les s a n g les pénétrèrent encore un peu dans ses chairs, la surprise était totale et très douloureuse, il se débattit, voulu sans doute crier, mais je ne pouvais pas reculer sans perdre mon ascendant. Après avoir longuement désinfecté à l'alcool son premier téton, j'agis rapidement en saisissant son sein meurtri.
Je le transperçai d'une seule poussée ce qui curieusement ne lui arracha aucun cri comme quoi la mise en condition avait été suffisante. La boucle suivit l'aiguille comme par enchantement. Le deuxième fut une formalité.
Le s a n g perlait mais deux compresses stériles arrêteraient cela plus tard. Vint le moment d'opérer le plus délicat. Une fois enlevé la pince à cheveux, je saisis son gland. Canule et aiguille glissèrent dans l'uretère, ce fut un jeu d'e n f a n t , la boucle volumineuse suivit le même chemin sans difficulté.
Le dernier anneau était en place et déjà j'imaginais toutes leurs fonctions futures, suspensions, étirements, laisse, poids?.. J'étais au bord de l'épuisement, chou pareil, aussi je le laissai encore là pour se remettre, il était sous tension, et il fallait qu'il se calme avant de le libérer. Ce fut une journée importante pour nous deux. Pour ma part j'avais imprimé ma marque de façon irrémédiable sur mon esclave, il ne pourrait pas les enlever sans les détruire, quant à lui je pense qu'il avait accompli son rêve secret, subir réellement mon emprise physique et dominer la douleur qui l'avait accompagnée.
Depuis ce jour il est reconnaissable par tout le monde, et lorsque l'été venu je le laisse pour la journée au Cap d'Agde, ou bien sur une autre plage avec son mini string transparent, sa petite serviette blanche et son petit parasol.
Ces jours là, je reste en retrait et surveille d'un oeil curieux le regard des baigneurs et des promeneurs qui ne manquent pas de le dévisager. Il lui arrive d'être abordé et de devoir répondre à ses interlocuteurs, si au début il n'osait pas affronter leur regard insistant, aujourd'hui la gène semble oubliée, et c'est avec fierté qu'il arbore ses décorations à la vue de tout le monde ne sachant pas très bien ce que cela signifie. Il faudrait un jour que je le prête pour une fête, mais à l'époque il n'était pas encore prêt à jouer pour quelqu'un d'autre que moi. Avec le temps, il n'attacha plus d'importance au regard des autres, il regagna sa place à mes cotés pouvant ainsi s'occuper de mon huile solaire. Je devais donc trouver d'autres idées pour le mettre à l'épreuve.
Lors de nos sorties dans les stations je l'habillais en tapette toute de blanc vêtue, l'opacité de ses habits ne laissant rien ignorer de ses dentelles et de ses boucles. La honte tout de même le gagnait et c'était avec difficulté qu'il accomplissait ces promenades, marchant d'un pas indécis, vers l'objectif que je lui avais fixé, ou s'attardant à la terrasse d'un café, alors que je n'étais jamais très loin pour le regarder faire. J'allais parfois jusqu'à le planter là, le laissant rentrer tout seul au bercail. Mon emprise était totale, j'avais réussi au-delà de tout espoir à faire de chou ma chose, pour mon unique profit. Il m'obéissait au doigt et à l'oeil non par peur des représailles, mais parce que cela lui plaisait et me faisait plaisir.
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